Comment soignait-on la peste au moyen-âge ?
La peste sous sa forme la plus répandue qui était aussi appelée la peste buconique ou la peste noire n’a pu se voir opposer un traitement réel qu’à partir de la fin du 19ème siècle dès lors que qu’un certain Alexandre Yersin de l’institut Pasteur a découvert la bacille baptisée Yersinia pestis qui est à l'origine de cette maladie qui était une véritable pandémie qui a décimé au moins un tiers de la population mondiale.
La peste n’était pas soigné efficacement au moyen-âge car aucun traitement n’avait été découvert et donc venait à bout de la peste, cependant quelques soins étaient réalisées en espérant améliorer les états comme l’application de la thériaque qui est une boisson composée de plusieurs plantes dont de l’opium, les médecins effectuaient également des purges et des saignées mais plutôt dans le but d’accélérer l’aggravation des symptômes afin d’abréger les souffrances du malade.
Contre la peste au moyen âge, on utilisait aussi des concoctions appelées les bézoards réalisés à base de sécrétions animales et notamment de sang de vipère et de bave de crapaud mais il ne démontra aucun résultat probant.
A partir du 16ème siècle, des mesures d’isolement des personnes infectées mais aussi de désinfection et de fumigation des maisons ont été mises en place puis des hôpitaux spéciaux pour ces malades et l’incinération des morts ainsi que la mise en quarantaine de certains navires ont également été mises en œuvre.
La population se trouvait grandement démunie face à la peste et organisait souvent des processions et des prières pour implorer les saints de leur venir en aide mais il y eut quelques dérives qui donnèrent lieu à la torture, la flagellation, la crémation des hérétiques, des juifs et des lépreux qui étaient considérés comme les coupables de la propagation de la maladie.